Les écoles Dyonisienne sont-elles encore ouvertes ?

De nombreux parents d’élèves Dyonisiens se demandent ces derniers jours si l’école de leur enfant est encore ouverte. La classe de leur enfant est fermée : l’enseignant est absent car malade du COVID-19 ou cas contact, sans être remplacé. A l’école Saint Léger, c’est désormais la totalité des classes qui sont fermées ! Pourtant  il a été expressément indiqué aux parents que l’école reste ouverte… 

Les parents s’organisent encore comme ils peuvent, comme ils sont forcés de le faire depuis de trop longs mois. Aux contraintes sanitaires s’ajoutent les difficultés sociales et la nécessité de conserver coûte que coûte une activité professionnelle.

Les remplaçants n’arriveront sûrement pas. Depuis la rentrée de septembre, il y a une insuffisance chronique d’enseignants et même les absences prévues de longue date ne sont plus que rarement remplacées. Une fraction des enseignants étant malades ou en autorisation spéciale d’absence. L’éducation nationale a consenti bien tardivement (en décembre !) à constituer une brigade de vacataires pour soulager la pression. A la grande surprise des parents, les contrats de vacation de 3 mois n’ont pas été renouvelés à la veille des vacances de février. Sans surprise, la dernière rentrée s’est donc faite sans renfort. La brigade n’a été reconstituée qu’à hauteur de 70% de sa capacité d’avant les vacances.

Le système craquera-t-il ? Combien de temps les enseignants réussiront-t-il à se répartir les élèves des classes dont les collègues n’ont pas été remplacés  ? Les parents tolèrent-t-il des asymétries profondes entre classes ? Les enseignements non assurés, les ruptures de continuité pédagogique qui creusent encore le fossé des inégalités à venir ? Comment vivent les enfants, parfois très jeunes, qui se trouvent ballottés de classe en classe et qui rechignent désormais à se rendre à l’école ? 

Non, le système a déjà craqué et ce n’est assurément pas l’école que nous voulons, ni pour nos enfants ni pour leurs enseignants et accompagnants.

Le ministre, le préfet et le recteur n’ont pas besoin de nous rappeler à quel point l’ouverture des écoles est cruciale pour nous. Ce sont eux qui semblent ne pas comprendre que les moyens qui le permettent doivent être débloqués d’urgence !

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