Prise en compte du handicap dans les centres de loisirs

La ville a mis en place une « mission handicap » qui a publié un « Guide du handicap » récapitulant les aides disponibles, les lieux accessibles (pour les handicapés moteur). Cette mission handicap regroupe 3 salariés, ce qui a le mérite d’exister mais reste bien modeste au regard de l’enjeu.

Pour les accueils de loisirs (ADL), en théorie un accompagnant est dédié à chaque enfant en situation de handicap, en tenant compte du handicap de l’enfant. Il n’est pas nécessaire d’être notifié MDPH pour en bénéficier.

Le parcours n’est cependant pas simple, ni très clair, même pour les membres de la mission handicap (et il n’est pas précisé dans le « Guide du handicap »): il faut préciser la situation dans la rubrique « observations particulières » au moment de l’inscription à l’ADL, et rencontrer la direction du centre au moment de l’arrivée de l’enfant dans le centre. A partir de là, un rendez-vous sera proposé à la famille (ça peut prendre du temps), avant qu’un personnel soit nommé pour accompagner l’enfant. Au bout de combien de temps? Mystère.

Et une précision de taille: en l’état actuel, il s’agit d’un droit qui n’est pas garanti, les personnels n’étant pas en nombre suffisant.

Nous demanderons des précisions lors d’une prochaine audience avec Mme Temel.